Psychanalyse Jungienne : devenir Soi
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La psychanalyse jungienne, issue de la psychologie analytique de Carl Gustav Jung place la découverte de Soi au cœur de l’expérience humaine.
Bonjour et bienvenue sur ce blog. Aujourd’hui je vais vous parler d’un de deux de mes accompagnements : la psychanalyse jungienne et la psychothérapie jungienne. Il s’agit de méthodes d’accompagnement psycho-spirituelles issu de l’enseignement de Carl Gustav Jung. Nous découvrirons les concepts phares de la psychologie analytique de Carl Gustav Jung et ce qui différencie la psychanalyse jungienne de la psychanalyse freudienne. Puis nous verrons la différence entre « psychothérapie » et « psychanalyse », qui dépend de l’objectif de la thérapie.
Je propose la consultation en VISIO.
( Je propose également un accompagnement pour les rêveurs, ainsi que des consultations ponctuelles d’interprétation des rêves, et une formation en ligne pour ceux qui désirent devenir autonomes dans la compréhension de leurs rêves. )
La psychanalyse jungienne : la méthode développée par Carl Gustav Jung
Qui est Carl Gustav Jung
Carl Gustav Jung est le fondateur de la psychologie analytique. Psychiatre suisse et auteur prolifique, ses livres témoignent de son expérience et de son intérêt passionné pour l’âme. Il a défendu une psychologie à l’écoute de l’âme et visant le développement de la richesse de la personnalité. C’est pourquoi on le considère aujourd’hui comme l’un des pères du développement personnel. Ainsi, dans la lignée de Jung, la psychanalyse jungienne vise à entendre les requêtes de l’âme, pour être aligné avec son être profond, se réconcilier avec son passé, et pouvoir développer son plein potentiel.
Il s’agit d’une approche dans laquelle nous allons accorder une attention particulière à tout ce qui monte : aux rêves, aux émotions, à l’intuition, aux inspirations, aux pensées, aux sensations, aux expressions physiques, psychosomatiques… A tout ce qui s’anime dans le monde intérieur et qui chercher à s’exprimer en ce moment. Mais aussi aux événements bien sûr, aux synchronicités, à ce qui se passe dans le monde extérieur.
Différences entre psychanalyse freudienne et psychanalyse jungienne
Carl Gustav Jung s’est intéressé au travail de Sigmund Freud suite à la lecture de son livre L’interprétation du rêve (1899). Les deux hommes ont entretenu une relation épistolaire, se sont rencontrés, sont devenus amis. Jung fit partie de la première génération de psychanalystes, et il fut le premier président de l’Association Internationale de Psychanalyse.
Mais des divergences de fond apparurent entre les deux hommes. Jung se rendit compte que la méthode d’interprétation des rêves de Freud était insuffisante. Il observait que les rêves parlent plus du présent et du futur que du passé finalement. Il était attentif à la fonction d’anticipation du rêve, et concevait le rêve comme un instantané du psychisme, très précieux pour aider à comprendre les enjeux inconscients de la situation du rêveur. Il se passionna pour le sujet, en accordant une grande place au rêve en analyse, mais sans suivre finalement la méthode freudienne qui l’avait à la base enthousiasmée.
Jung commençait également à remettre en cause la théorie freudienne concernant l’étiologie des névroses et la nature de la libido. Pour Freud, la libido est une pulsion sexuelle, présente dès le plus jeune âge. La plupart des troubles psychiques résulteraient d’un conflit vis à vis de cette pulsion qui, ne trouvant pas sa voie d’expression, se transforme en symptôme. C’est Lacan en France qui a repris le flambeau de Freud. (Spoiler : je ne suis pas du tout lacanienne)
Pour Jung, la libido n’est pas une énergie sexuelle. C’est une énergie de vie, c’est la pulsion de vie, qui certes s’exprime aussi dans la sexualité mais pas que. Jung pense que toute problématique ne s’origine pas nécessairement dans la petite enfance, et que l’inconscient personnel n’explique pas tout. Il faut également tenir compte de la nature profonde de l’individu. Le conflit, le trouble psychique, le mal être est surtout le symptôme que la personne n’est pas alignée avec qui elle est vraiment. Il développera donc le concept du Soi pour désigner ce noyau de l’âme de l’individu, auquel il doit s’aligner pour s’épanouir.
Et Jung fonda la psychologie analytique
Pour se démarquer de la psychanalyse freudienne, Jung fonda la psychologie analytique. C’est l’approche de laquelle je me sens la plus proche. Aujourd’hui on dit encore « psychanalyse jungienne » par commodité, car c’est plus simple à comprendre, mais en réalité on devrait juste dire « analyse jungienne ». ( Mais quand on dit ça, personne ne comprend ! ) De même certains préfèrent le titre « psychanalyste jungien » parce que leur activité est ainsi plus explicite, alors qu’on devrait dire « analyste jungien » ( …analyste quoi ? ). Bref !
En psychanalyse jungienne, on n’est pas étendu sur le divan, on est en face à face. C’est pourquoi la téléconsultation est possible. Le rythme des séances est aussi plus souple : toutes les semaines au début puis au bout de quelques mois en peut espacer à tous les quinze jours. Alors qu’en psychanalyse freudienne, ce sera au minimum une fois par semaine voire deux.
La durée est différente aussi. Une analyse freudienne est longue : plusieurs années. L’objectif est de tirer au clair ce qu’on a vécu dans notre enfance, revoir son passé pour l’éclairer, et faire un point sur sa vie en profondeur. L’analyse jungienne quant à elle ne vise pas à labourer le passé. Lorsque le passé s’invite, on l’accueille. L’idée est surtout de se mettre au service du présent et du futur. De permettre à la personne de réussir dans les challenges qui sont les siens en ce moment, et par la même occasion les ponts entre le présent et le passé se font naturellement.
La psychanalyse jungienne : focus sur le présent
La psychanalyse jungienne est donc axée sur le présent. Le passé va entrer en résonance avec la situation actuelle certes, et nous aborderons les souvenirs lorsqu’ils apparaissent naturellement en séance. Mais ce qui compte avant tout c’est ce que la personne vit et ce vers quoi elle se dirige. La psychanalyse jungienne s’inscrit dans une dynamique proactive, où la recherche des causes va de paire avec une vision finaliste : permettre à l’énergie de vie de s’écouler dans la bonne direction, celle de l’épanouissement de l’être, en identifiant les blocages pour les faire tomber.
La situation actuelle sera donc perçue sous tous ses aspects. Le thérapeute se met dans une position d’écoute active. C’est à dire qu’il ne reste pas mutique, il écoute et guide le sujet par ses questions. Il fait des liens entre les choses abordées dans les différentes séances, entre les événements et les sujets évoqués. Il sent lorsqu’il est judicieux de s’attarder plus longuement sur un point, il est donc assez investi dans l’échange. L’analyste jungien accompagne le client à démêler les nœuds qui bloquent son épanouissement, à son rythme. L’épanouissement de l’individu étant le maître mot de la psychanalyse jungienne, chacun évolue à sa manière. L’analyste jungien accompagne l’individu, en respectant le tempo de sa personnalité, sa sensibilité, le rythme de sa psyché, parce que l’harmonie n’est possible que par la douceur.
L’objectif est d’avoir tous les éléments pour comprendre les enjeux de la situation actuelle du rêveur. Les points qui doivent être apaisés, les conflits intérieurs à solder, les aspects de la personnalité à harmoniser, les actions à poser… En bref les conditions à mettre en place pour s’adapter aux exigences du moment présent dans le respect de la nature profonde de l’individu.
La place du rêve en psychanalyse jungienne
Les rêves ne seront pas nécessairement abordés à chaque consultation. S’il y a des rêves, vous serez encouragés à les partager, mais il y aura aussi des moments consacrés à la libération de la parole. Surtout dans les premières séances, consacrées au travail d’anamnèse (c’est à dire de découverte de la personne et de son histoire.)
Cependant, lorsqu’ils surviennent, les rêves feront l’objet d’une attention particulière. « Le rêve est la voie royale vers l’inconscient » disait Freud, phrase que personne ne saurait contredire et que Jung ne cessa de creuser. En effet, le rêve est le meilleur moyen de savoir ce qui se passe dans l’arrière-boutique de la psyché ! Parce qu’un rêve est comme une photographie de votre psychisme, de ce qui se passe en vous à un instant T.
Dans un rêve on peut voir les tensions, les points de blocage, les difficultés éventuelles, mais également les ressources pour les surmonter. On peut voir une direction prise, et les rêves ne manqueront pas de dire ce qu’ils en pensent : si c’est la bonne direction ou pas. On verra aussi ce qu’il se passe dans la vie relationnelle et les moyens d’apaiser les sphères affectives et sociales.
La psychanalyse jungienne accorde une place importante au rêve. L’analyste jungien doit savoir interpréter les rêves. Parce qu’un rêve est un message de l’âme, il contient des informations précieuses pour le rêveur, logées dans son subconscient. Le rêve est quelque chose qui demande a arriver à la conscience, et l’interprétation permet d’accueillir sa guidance, ses conseils.
Les concepts phares de Carl Gustav Jung
Le Moi et le Soi
Le Moi est la conscience de soi-même : le « moi » de l’enfant, qui devient ensuite le « je » par opposition au « toi ». Le Moi est donc le cadre dans laquelle la personnalité se construit, influencée par son éducation, son contexte familial et social, son époque, ses expériences heureuses et fâcheuses… Le Moi permet d’être au monde et d’exister. Le Moi est la condition de la stabilité psychique.
Le problème c’est que le Moi est limité. Limité à ce qu’il connait de lui-même, à ce dont on a conscience. Mais en faisant l’expérience de l’inconscient, en réalisant après coup que certains de nos actes étaient impulsifs, que nos intentions n’étaient pas celles qu’on croyait, en regardant en arrière, on est bien forcé d’admettre qu’autre chose existe qui nous dirige : on découvre l’existence de l’inconscient, cette autre partie de notre psychisme.
Le Soi est le noyau de la personnalité qui est à la foi plus large que le Moi : il contient aussi l’inconscient, et plus précis : il est la nature profonde de l’individu. Le Soi est donc un synonyme de l’âme. Se relier au Soi signifie se relier avec qui on est vraiment, à son individualité, c’est à dire ce qui nous différencie et nous rend unique. Le travail en psychanalyse jungienne permet d’accepter cette différenciation, pour ne pas se laisser aller au mouvement de la masse et pouvoir développer son plein potentiel, en se reliant à son Sentiment, ses Sensation, son Intuition, et non pas seulement à ses pensées conscientes.
On appelle ce chemin qui mène du Moi au Soi le processus d’individuation. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire cet article : L’individuation : du Moi au Soi.
L’Ombre
L’Ombre est la partie de la personnalité qu’on ne connaît pas. C’est tout ce qui se cache dans notre inconscient, en négatif comme en positif. Aussi il n’y a pas que nos côtés obscurs dans l’Ombre, il y a aussi nos ressources insoupçonnées, les talents qu’on s’ignore. Le Moi, obligé de choisir une manière de se construire cohérente, a privilégié certains atouts à d’autres. Vient un moment où un travail sur l’Ombre est intéressant pour aller découvrir d’autres aspects de notre personnalité.
Un article sur l’Ombre : L’Ombre selon Carl Gustav Jung
L’Inconscient Collectif
L’inconscient collectif est différent de l’inconscient personnel. On doit la découverte de l’inconscient personnel à Freud qui désigne par là notre mémoire des événements qui ont été oubliés mais bel et bien vécus : ils ont été refoulés dans l’inconscient personnel et leurs traces influencent encore nos décisions des années plus tard.
Jung ajoute une autre strate d’inconscient : l’inconscient collectif, qui est commun à tous les hommes en tant qu’êtres humains et structure le fonctionnement de la psyché, autrement dit ce que signifie « être humain ». Pour découvrir ce concept passionnant, lisez cet article : L’inconscient collectif, un concept fondamental
Les Archétypes
Les archétypes sont les réalités psychiques qui permettent à la pensée de s’ordonner. On les reconnait dans les rêves mais ils participent aussi à nos projections et sont identifiables dans les constructions humaines : dans les contes, les mythes, les religions, l’organisation des civilisations, l’art, et bien sûr les conflits. A propos des archétypes : cliquez ici.
La Persona
La Persona est le masque social. Le Moi peut se confondre avec la persona ce qui crée des burn out, des crises, des moments de grosses remises en question car on se rend compte qu’on s’est identifié à une version de nous-même qui n’est qu’une toute petite partie de ce que l’on est en réalité. Un gouffre se crée entre qui on croit être et qui on est vraiment, donnant lieu à des symptômes psychosomatiques ou névrotiques. Le travail consistera à comprendre pourquoi le Moi a eu besoin de s’identifier à ce masque (professionnel, social) et de retrouver le chemin vers son authenticité.
Les Complexes Autonomes
Les complexes autonomes sont comme de petites personnalités annexes qui gravitent autour du Moi et de temps en temps prennent sa place. C’est ce qui arrive lorsque pour agissez d’une manière impulsive et ensuite vous dites : » Je ne comprends pas ce qui m’a pris ! » ou » Pourquoi j’ai dit / fait ça ? » S’intéresser à ce phénomène permet de tendre l’oreille à des facettes de Soi qui cherchent à être entendues, quel est leur message et ainsi de leur éviter de trouver le premier prétexte venu pour se manifester, à notre insu.
Les Synchronicités
Les synchronicités sont des moments où une coïncidence semble faire écho à une disposition intérieure. Comme si on recevait de l’extérieur, un début de réponse à une question que l’on se pose. Les synchronicités sont intéressantes à observer car elles sont des « hasards signifiants ».
Le rêve : un invité de choix
Le rêve est à considérer comme un troisième point de vue, qui n’est ni celui de l’analyste, ni celui du rêveur, mais qui est celui de son inconscient. Ainsi en psychanalyse jungienne on sera particulièrement attentif aux rêves, à ce troisième point de vue qui ne ment pas et révèle sans complaisance la réalité d’une situation, dans le langage symbolique qui est le sien. Pour comprendre le message d’un rêve, il faut savoir l’interpréter. Tel est aussi le rôle de l’analyste jungien, thérapeute et onirologue à la fois.
Entendre le message d’un rêve, c’est découvrir qu’on porte en soi une intuition des choses insoupçonnée, qu’on a capté des informations sans les avoir conscientiser. Et surtout, entendre le message de ses rêves, c’est se mettre à l’écoute des requêtes de son âme, accueillir la guidance de son intuition.
Le rêve est la voix d’une boussole intérieure qui va guider le rêveur qui le reçoit et l’analyste qui l’accompagne. Grâce à sa formation et son expérience, l’analyste jungien l’aide à traduire son message. A écouter les conseils de son âme. A tenir compte des mouvements de son inconscient. Et ainsi à pouvoir faire des choix en connaissance de cause, en conscience, et avancer dans la bonne direction : sur le chemin qui mène à l’accomplissement de Soi, en suivant l’infléchissement subtil qui l’appelle.
Psychanalyse jungienne : le thérapeute
Le thérapeute est appelée « analyste jungien », pour se différencier du psychanalyste (qui lui est freudien). Mais comme je l’ai dit plus haut, certains préfèrent « psychanalyste jungien » et c’est ok.
L’analyste jungien a une formation en psychologie classique et en psychologie analytique. Il a lu et étudié les livres de Carl Gustav Jung, de ses collaborateurs et de ses successeurs. Il est lui-même un grand rêveur et il est capable de se plonger dans le monde intérieur de l’autre par la porte des rêves.
Il va observer dans une situation, dans les récits du rêveur et dans ses rêves, les différentes parts de lui qui dialoguent. Car nous ne sommes pas que notre Moi, c’est à dire ce que nous croyons être. Nous ne sommes pas que notre Persona, c’est à dire le visage qu’on veut montrer aux autres. Nous sommes beaucoup plus que ça.
Notre psyché est faite d’une multitude de tendances, de désirs, d’attitudes parfois contradictoires, qui créent des tensions. Notre système de réaction s’est construit par les expériences que l’on a eu tout au long de notre vie, et une certaine façon d’être a été favorisée. Mais nous portons en nous d’autre possibilités, d’autres ressources qu’il reste à découvrir, à accueillir. Chaque étape de la vie est le bon moment pour découvrir des ressources en soi inexploitées !
L’analyste jungien va voir ces différentes facettes de la psyché, ces mouvements, ces choses qui bougent et créent des perturbations. Ignorer ses désirs, ses élans, c’est se couper d’une partie de nous qui demande à exister pour qu’on se sente entier. L’analyste va donc se mettre à l’écoute de ce que disent les perturbations. Les problématiques rencontrées dans la vie sont toujours de belles opportunités de se renouveler. S’il y a un problème, c’est qu’il y a une solution. Mais lorsque le problème est complexe, la solution l’est aussi.
Bonne nouvelle : si vous faites face à une problématique, c’est que vous avez en vous les ressources pour la résoudre. L’analyste jungien vous accompagne pour trouver en vous ces ressources, pour découvrir VOS solutions. La psychanalyse jungienne est une aventure d’exploration de Soi. En vous accompagnant dans cette découverte de ce qui s’agite en vous, l’analyste jungien va vous permettre d’enrichir votre personnalité, de vous ouvrir à une autre façon d’être plus harmonieuse et ainsi de développer votre plein potentiel.
A qui s’adresse la psychanalyse jungienne ?
A ceux qui sont dans une démarche spirituelle
La psychanalyse jungienne est idéale pour ceux qui recherchent un accompagnement psychologique original et non dogmatique, axé sur le présent et comportant une dimension spirituelle. L’analyse peut en effet être perçue comme un travail de développement spirituel. C’est ainsi que les personnes qui ont déjà fait par le passé une ou plusieurs thérapies/analyses se tournent à un moment de leur vie vers l’approche jungienne, non pas pour aller mieux, mais pour avoir des moments dédiés à l’expression de cette élargissement de conscience auquel leur expérience leur permet d’accéder. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai pas mal de thérapeutes qui me consultent : ils conçoivent leur vie comme un chemin de croissance.
La psychologie analytique est une branche de la psychologie dans laquelle la spiritualité est importante. Il s’agit d’une spiritualité sans religiosité, autrement dit laïque et ouverte aux croyances de tous. La relation à l’âme, la découverte de soi et de son chemin de vie, la vie en elle-même étant considéré comme une expérience spirituelle. Ses hauts et ses bas, ses phases d’évolution et de régression, ses réussites et ses échecs font partie d’un sens global, à l’image de la logique cyclique du monde duquel nous faisons partie.
A ceux qui sont en train de passer une étape importante dans leur vie
La psychanalyse jungienne s’adresse particulièrement à ceux qui sentent qu’ils sont sur le point de passer une étape dans leur vie, un cap. Une période de transition où les certitudes et la manière d’être sont remises en questions. Où ils sentent qu’ils sont en train de « grandir » et que ce n’est pas sans difficulté. Il y a des défis à chaque étape.
Souvent ce sont des gens qui vivent ou se préparent à un changement important et qui ont besoin d’être accompagnés dans cette épreuve pour être sûrs qu’ils agissent en conscience. La vie est faite d’étapes, de changements. Je les accompagne dans ces étapes. Je les aide à les vivre en conscience et à les considérer comme autant d’occasions de se redécouvrir.
A ceux qui veulent se sentir alignés avec ce qu’ils sont profondément
La psychanalyse jungienne est parfaite pour les personnes qui cherchent à se connaître mieux, à résoudre un conflit intérieur pour s’accepter eux-mêmes. Un conflit intérieur peut avoir des conséquences importantes : dépression, burn out, anxiété, culpabilisation, dépréciation, hésitations, difficulté à agir, insomnies, perte de confiance en soi…
Les différentes tendances en Soi créent des tensions. On se sent tiraillés, partagés entre plusieurs possibilités. Lorsqu’on a l’impression d’être dans une voie sans issue, ou lorsque choisir nous semble trop difficile. Lorsqu’aucune des solutions qui se présentent à notre esprit ne nous attirent.
→ Alors peut démarrer ce qu’on appelle en psychologie analytique : un processus d’individuation. Ce moment de vie difficile est à considérer comme une invitation de la vie à se dépasser. Non pas en recherchant des solutions à l’extérieur, mais en se connectant avec son être profond, afin de s’ouvrir à la solution qu’on porte en nous. Cette solution, c’est le troisième terme qui permet de sortir d’une logique binaire et au sentiment d’être acculé. On parle de « fonction transcendante » pour désigner cette émergence de la solution individuelle qui permet une résolution juste et alignée de la problématique. L’analyste jungien est là pour vous accompagner dans cette découverte fabuleuse, sur le chemin qui mène à vous-même.
→ Pour mieux comprendre cette notion de « processus d’individuation » : lisez cet article.
A ceux qui rêvent souvent
La psychothérapie jungienne est parfaite pour quelqu’un qui se souvient régulièrement de ses rêves, ou seulement quelque fois par mois mais qui sent, lorsqu’il se rappelle d’un rêve, que le rêve contient un message important. Notez que plus vous vous intéresserez à vos rêves, plus vous rêverez ! Et plus on récoltera des messages pour vous guider dans votre accomplissement personnel.
A ceux qui souhaitent développer leur plein potentiel et être aligné
La psychanalyse jungienne est un accompagnement qui permet de se découvrir soi-même, de mieux se connaître, de se comprendre, et de développer son plein potentiel. Toutes les facettes de Soi, même celles qui ne nous plaisent pas, sont accueillies car elles permettent de comprendre la personnalité dans sa totalité et sa richesse. Et non pas la seule version du Moi. C’est pourquoi Carl Gustav Jung inspire beaucoup aujourd’hui à l’ère du développement personnel.
Quel est le lien entre l’onirologie, c’est à dire l’analyse des rêves et leur interprétation, et la psychanalyse ?
Les rêves : « la voie royale vers l’inconscient » (Freud)
Depuis Freud, le rêve a une grande place en psychologie. Le rêve est « la voie royale vers l’inconscient » d’après Freud, et sur ce point il a raison. Cependant je ne me sens pas très proche de la théorie freudienne du rêve. Pour Freud, le rêve est l’expression d’un souhait non accompli. Une blessure du passé s’actualise dans le rêve d’après Freud.
« Et que disent vos rêves ? » (Jung)
Jung a achevé de réhabiliter le rêve dans les sciences humaines. « Et que disent vos rêves ? » avait-il coutume de dire à ses patients. Pour Jung, le rêve est le témoin de ce que vit la personne, intérieurement. Comme un autre regard sur la vie. Les symboles rencontrés en rêve sont riches d’une énergie psychique et les interpréter c’est avoir accès à cette énergie.
Avec Jung, le rêve devient une expérience à part entière. Le rêve nous donne accès à tout ce qu’il se passe dans l’inconscient : le passé, le présent et le futur se rencontrent. Le rêve a une place centrale dans l’œuvre de Carl Gustav Jung et dans sa pratique clinique.
Les progrès actuels des neurosciences tendent à donner raison à Jung face à Freud. Les neurosciences en sont venues récemment à l’hypothèse que la fonction du rêve serait de travailler sur les points faibles, les vulnérabilités rencontrées par la personne dans sa vie actuelle, afin de l’aider à trouver une issue à sa situation. Le rêve serait un terrain d’entraînement. Le rêve est un laboratoire de recherche de la psyché absolument passionnant, c’est pourquoi j’ai appelé ma formation à l’interprétation des rêves : Le Labo du rêve.
Psychanalyse ou psychothérapie jungienne ?
Entre « psychanalyse » et « psychothérapie » il y a une différence de terme qui en fait est une différence d’intention. Lorsqu’on fait une psychanalyse, on dit qu’on fait une analyse. On cherche à mieux se connaître soi-même pour devenir un maximum conscient de soi. On va amener l’inconscient à la lumière afin d’éclairer nos choix, nos comportements, nos actions et élargir notre conscience de nous-même et donc notre vision du monde.
On parlera plutôt de psychothérapie si la motivation qui vous amène est de résoudre un problème de comportement : par exemple des angoisses, des blocages, des traumatismes… La psychothérapie a pour but de travailler sur des défenses de la personnalités qui se sont construites en réaction à un contexte et qui n’ont plus lieu d’être. La personne reconnaît que ces défenses ne sont plus en adéquation avec sa vie, et elle souhaite s’en débarrasser afin d’être libérée du passé, et en harmonie avec les besoins de son être au présent.
Aussi si l’intention est de résoudre des points particuliers dans le comportement, d’éclairer une perception des choses qui crée un décalage avec autrui, de se débarrasser de peurs qui n’ont plus lieu d’être, on parlera plutôt de psychothérapie.
Mais dans les deux cas, on vise l’harmonie du sujet, le bien-être, et la connaissance de Soi. C’est pourquoi la seule condition pour pouvoir se lancer dans un travail de ce type est d’être capable de se remettre en question et prêt à troquer ses « lunettes déformantes » contre des lunettes à votre vue. Sans remise en question, on n’avancera pas. Sans changement, rien de change. Il faudra changer de perception sur certaines choses, donc changer d’attitude, et donc vous débarrasser de fausses croyances. Ce qui implique d’être prêt à laisser derrière soi certaines choses qu’on tenait pour vrai. Ce qui est génial bien sûr mais pas facile sur le moment. En être conscient est important.
Qui suis-je ?
Je suis Léa Le Gall, onirologue, c’est à dire que j’interprète les rêves. Je suis également analyste jungienne. Je me suis formée à la psychologie analytique de Carl Gustav Jung, car Jung est le penseur duquel je me sens le plus proche en tant qu’interprète des rêves. En effet, Carl Gustav Jung était un grand psychiatre et aussi un grand onirologue : il a voué une grande partie de son travail à l’analyse des rêves.
→ Plus d’informations sur moi : ici.
Je suis également formatrice, je forme les psy, les thérapeutes, les coachs, ainsi que les artistes et les particuliers à l’analyse et à l’interprétation des rêves.
→ Pour en savoir plus sur la formation, cliquez ici.
Où suis-je ?
Je suis à Allauch, dans les collines de Marcel Pagnol, au dessus de Marseille. Mais la plupart de mes clients sont dispersés dans la France entière, ainsi qu’en Belgique et au Canada. Je travaille donc principalement en visioconférence, via Zoom.
Vous pouvez me contacter au 0601952721 pour échanger, et nous verrons si mon accompagnement peut correspondre à ce que vous recherchez.
Merci de m’avoir lue 🙂
Faites de beaux rêves et notez les !
Si cet article vous a plu, je vous invite à regarder mes vidéos sur Youtube à propos du rêve et de la psychologie analytique de Carl Gustav Jung
Voir la chaîne YT de Léa Le Gall
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